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Je lâche prise: une chanson née de situations vécues transposées dans un cadre où l'absurde et l'humour dominent.

Quelquefois on vit des moments qu'on juge irritants ou énervants. Ils n'ont aucun caractère dramatique mais sont le grain de sable qui grippe une belle dynamique. Ils peuvent influer sur notre humeur du jour. Mais lorsqu'on y repense on s'en amuse car on sait pertinemment que ces petits inconvénients sont insignifiants et, au fond, ne valent pas qu'on s'y arrête.

On peut utiliser ces situations vécues et les placer dans un cadre où l'humour et l'absurde dominent. Cela a été fait à maintes reprises que ce soit dans le cinéma, au théâtre, en littérature, dans les arts graphiques ou dans...la chanson francophone ou non. Cela donne généralement une chanson un peu décalée qui va évoquer ces moments de vie en les déformant de façon risible.

C'est ainsi qu'est née une chanson de notre répertoire intitulée "Je lâche prise".

V’la qu’aujourd’hui/Tout va d'travers/Mon parapluie/En plus il perd/
J' suis à deux doigts du stress de
trop/J' vais boire un verr'dans un bistrot/Alors je la la la/Je lâche prise/J'fais du yoga sur ma banquise

Ce début de chanson découle d'une expérience vécue et qui a du exister pour pas mal de gens: un parapluie qui se déchire, de l'eau qui vous rentre dans le coup alors qu'un déluge sévit et qu'un vent glacial vous fouette le visage. L'exaspération ressentie dans la réalité donne ici un "lâcher-prise" surréaliste (yoga sur ma banquise) pour échapper au "stress de trop".

La suite :

V’la qu’un moustique/Me tourne autour/Puis qu’il me pique/Baiser d’amour/
J'pourrais lui exploser
le dard/Pas l'temps je pars pour Zanzibar/Alors je la la la/Je lâche prise

Qui n'a pas essayé de punir un moustique qui vient de commettre une agression caractérisée sur sa peau? Ici, le protagoniste prend le contre-pied de la réaction de tout un chacun: la piqûre devient "baiser d'amour" et le temps manque pour écraser l'e profanateur car le départ pour Zanzibar est imminent. L'absurde n'est pas loin.

Un peu plus loin :

V’la qu’un blaireau/Qui pue le con/M'dit des gros mots/D’un air abscons/                                    J’en connais qui joueraient au mec/Moi je me tais ça cloue le bec/
Et puis je la la la/Je lâche prise

Voilà une situation que beaucoup de gens ont connu et ce fut mon cas un jour pour une manœuvre automobile que je n'avais pas accomplie assez vite au gré du conducteur qui me suivait. Lorsqu'on subit une telle agression verbale pour une telle broutille, faut-il répondre en insultant ledit conducteur ou faire le coup de poing? Ne vaut-il pas mieux se taire et ignorer le bellâtre (c'est le plus souvent un homme. Les femmes sont beaucoup moins agressives en général) qui, bien souvent, va stopper ses éructations en constatant notre absence de réaction? Sans doute est-il préférable de "la fermer" et, ainsi, protéger l'intégrité physique de tout le monde.

Nous n'avons pas encore enregistré cette chanson mais cela est prévu dès la prochaine escale en studio. Pardonnez donc le son basique de l'enregistrement qui figure ici. Il a été réalisé en son direct.

Bonne écoute tout de même.



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