Gribouille graffitis, nom du nouveau spectacle mais aussi de la chanson éponyme

Et si on gribouillait des graffitis sur les murs de la ville? Certains ne se sont pas gênés pour le faire. Et pourquoi gribouille t-on des graffitis sur les murs de la ville ? Et, d'abord, certains vont dire qu'on appelle ça des tags depuis longtemps. Justement, non.
Le tag, c'est le tag. Une signature vite réalisée.
Le graffiti est un art. On peut mettre beaucoup de temps à faire un graffiti. Les lettres sont  réalisées de manière artistique.

Gribouiller des graffitis, pourquoi ?

Mais pourquoi mettre des graffitis sur les murs de la ville ? Pour exorciser ses peurs ? Exprimer le chaos de nos sociétés ? La peur de la solitude ? La crainte de la multitude ? Le manque d'amour ? L'absurdité des existences qui se croisent sans se voir ? L'angoisse de perdre sa liberté ?
Gribouille graffitis est avant tout une chanson qui exprime un peu tout ça. Une chanson qui est un cri de désespoir pour certain(e)s ou un plaidoyer pour la rencontre entre les humains pour d'autres. Les hommes et femmes de toute latitude ont tous et toutes les mêmes attentes. Celles et ceux qu'on connaît ou qu'on connaît moins bien, étrangers ou pas.
Cette chanson qui est devenue le titre du prochain spectacle de PetiDej exprime un profond ras-le-bol de plein de choses qui sont insupportables dans nos sociétés. Gribouille graffitis exprime un mal-être, un inconfort de la ville qui devient invivable à partir d'un seuil bien difficile à définir.

Et si gribouiller des graffitis ne suffit pas et que le temps les efface peu à peu, on peut toujours passer à l'étape supérieure : buriner les murs pour graver des fresques qui ne craignent pas le gel ni le temps qui passe.