Apex: La première partie de Gribouille graffitis s'était déroulée comme dans un rêve éveillé. On se sentait bien musicalement et le Public n'y était pas pour rien. Une telle écoute, une présence de tous les instants, tout cela vous porte.
On a démarré là aussi en trombe, comme pour le début du concert, avec une chanson du CD précédent
Pas méchants et qui s'intitule
Qui Qui sait. Un texte écolo, très rythmique, qui fait généralement son effet. Ce fut le cas ce soir-là. Et puis on a enchaîné avec
L'amour, ça veut dire quoi ? et, en contrepieds,
Loin contraste radical avec la chanson suivante qui était
Aquarelle.
Dans cette deuxième partie de
Gribouille graffitis à APEX de Göttingen, on a chanté, ou plutôt on a fait chanter le Public sur
Je lâche prise, morceau qui fera partie de la prochaine vague d'enregistrements. Et le Public, comme le personnage de la chanson a lâché prise totalement et a chanté de belle manière. C'était très beau à l'oreille.
On a encore interprété
Le lendemain de la Toussaint et
Le banquet est fini et on a terminé par
Göttingen de notre immense
Barbara.
On pensait en avoir terminé. Non, pas du tout. Il y a eu trois rappels. On a chanté
Chanson oubliée, une guitare et deux voix pour un beau moment de partage, il ont redemandé
l'amour, ça veut dire quoi ? et, enfin, pour le 3ème rappel, on a fait
La javanaise de
Gainsbourg avec le Public qui a joué au complice vocal. Là encore, excellent. Émotion magique.
On gardera de ce concert un souvenir inaltérable tant le plaisir était là et partagé, en plus. Merci Göttingen!
Et il y aura très bientôt une autre annonce car vous savez bien que Barbara a chanté, en 1964, à Göttingen. Et elle a écrit les premiers mots de la chanson éponyme dans le jardin du théâtre (aujourd'hui, théâtre Lumières). Et nous y sommes allés le lendemain du concert. Mais tout ceci fera l'objet d'une annonce très bientôt, avec vidéo.